• Gwenvael est un orphelin de 16 ans. Un jour, suite à un malentendu, il est contraint de quitter en précipitation l'orphelinat. La dernière parole du directeur le laisse dans une incompréhension et ne cesse de le tourmenter "Trouve Calypso". Gwenvael se réfugie dans un bois et est attaqué par des hommes bizarres avant d'être recueilli par Galahad, un guerrier sans pitié qui l'emmène sur la route.

    Au cours de son voyage, Gwenvael va comprendre qu'il a basculé dans un autre monde Jawahar, il va voir des choses incroyables, apprendre des tas de choses sur ce monde, les habitants et ses pouvoirs à lui.

    Et si Jawahar n'était pas si inconnu pour Gwenvael? Qui est Calypso? Pourquoi Galahad s'intéresse tant au jeune garçon? Et s'il était celui qui est capable de mettre fin à la guerre entre la Lumière et les Ténèbres à Jawahar?

    Chronique n°60 - Le dernier brûleur d'étoiles

    Je n'ai pas vraiment l'habitude de lire du fantastique, c'était un genre peu connu qui ne m'intéressait pas plus que ça. Mais depuis quelques mois j'ai envie de découvrir ce genre, et me voilà à lire Le dernier brûleur d'étoiles. Je ressors de cette lecture plus que ravie, et absolument pas déçue.

    L'histoire se met lentement en place, il faut donc quelques temps pour y rentrer complétement. En tant que lecteur, on se retrouve lâché dans un univers inconnu, tout comme le personnage principal Gwenvael. De ce fait, il nous faut un certain temps pour comprendre ce qu'il se passe, et les premières dizaines de pages peuvent donc paraitre longues. Dans la première partie du livre, j'ai remarqué quelques longueurs, des passages assez longs où il ne se passe pas grand chose. C'est dans cette première partie qu'on a pleins de renseignements et qu'on en apprend plus, c'est nécessaire dans la mise en place du livre, mais on attends avec impatience qu'arrivent les péripéties. 

    J'ai bien aimé l'histoire qui m'a souvent fait pensé au Seigneur des Anneaux. Le narrateur part dans une sorte de quête, il a une mission à accomplir, il doit voyager dans un monde qu'il ne connait pas trop. Gwenvael doit également affronter pleins de danger et faire face à des situations peu communes. Une fois qu'on est entièrement dans le livre, les 860 pages défilent plutôt bien, l'histoire est très intéressante et on a hâte d'arriver à la fin pour savoir comment ça va se finir. Forcément, en 860 pages, il se passe énormément de chose, mais l'auteure arrive à ne pas nous perdre et à nous tenir en haleine. Il y a beaucoup de rebondissements, surtout vers la fin. D'ailleurs, tout ce passe très vite à la fin, on ne sait pas sur quel pied danser.

    L'univers crée par l'auteure est parfaitement bien amené par celle-ci. Elle connait son sujet et chaque détail coïncide, il n'y a pas de fausses notes. Nous sommes comme Gwenvael, lâchés dans un univers inconnu au début, mais plus on avance plus on comprend certaines choses. On ne se retrouve pas à l'extérieur du monde de l'auteure, on y rentre facilement.

    Le personnage de Gwenvael est attachant, on ressent un peu de pitié et de compassion pour lui, c'est un orphelin qui arrive dans un monde qu'il ne connait absolument pas. Cependant, il m'a quelques fois énervé, il y a des choses que nous lecteur on comprend grâce à ce que les autres disent, il suffit de réfléchir pour savoir certaines choses, mais il faut beaucoup de temps à Gwenvael pour les comprendre. De plus, je l'ai trouvé ingrat et très souvent capricieux, il n'en fait qu'à sa tête et c'est parfois un petit peu lourd.

    Je n'ai pas aimé Galahad au début, comme tous les lecteurs je pense, mais je savais dès qu'il est apparu qu'il était important dans l'histoire et qu'il n'avait pas de mauvaises intentions sur Gwenvael. Plus le livre avance, plus on apprend à le connaitre et on voit qu'il a un bon fond et qu'il veut protéger et aider Gwenvael. Il y a beaucoup d'autres personnages dans ce livre, mais on n'a pas forcément le temps de s'attacher à tout le monde, ils ne sont pas présent assez longtemps pour qu'on apprenne vraiment à les connaitre.

    Il y a de la romance dans le roman mais je n'y ai pas du tout adhéré. Je l'ai trouvé trop rapide et peu probable. Après la première rencontre, Gwenvael est déjà amoureux et pense déjà que c'est la personnage de sa vie. Certes, la romance est nécessaire pour la fin du livre mais elle est mal amenée. Néanmoins, j'ai bien aimé le fait qu'elle ne prenne pas une grande place dans le roman.

    La lecture est fluide et agréable. La lecture pourrait être lourde à cause des 860 pages, mais grâce à un style simple et léger, elle ne l'est pas.

     

    Au final, j'ai été ravie de lire ce livre qui me donne envie de lire d'autres livre de ce genre. J'ai beaucoup aimé l'histoire, malgré un début un peu lent. Les 860 pages ne sont pas lourde et l'univers que l'auteure crée est facilement compréhensible pour le lecteur. Les personnages Gwenvael et Galahad sont bien décris et on finit par s'y attacher. Je regrette un peu le fait qu'il y ai beaucoup de personnages auxquels on aurait voulu s'attacher, mais qui ne sont pas présent assez longtemps dans le livre.

     

     

     

     

       << Les pires tortures ne sont rien à côté de ce que j'endure en ce moment. J'ai mal, terriblement mal; je veux que tout s'arrête, je veux mourir, mais je ne peux pas. Je souffre comme jamais je n'ai jamais souffert. La douleur est effroyable, la souffrance est intolérable, et pourtant, je n'arrive pas à mourir. Je veux qu'on me délivre, je veux m'en aller, je veux que le supplice prenne fin. J'ai mal...>>

     

     

     

     


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  • Mia 25 ans accepte de suivre chez lui un parfait inconnu rencontré dans un bar, elle ne se doute pas encore que cette nuit-là va changer sa vie. Le lendemain, Mia a disparu, elle a été enlevé et c'est à l'inspecteur Gabe de retrouver la jeune femme et de soutenir la mère de celle-ci Eve, qui ne trouve pas de réconfort auprès de son mari.

    Quelques mois après, Mia est retrouvée saine et sauve. Saine et sauve physiquement mais pas mentalement, Mia souffre d'une amnésie, ne se souvient de rien en ce qui concerne sa captivité, celui qui l'a enlevé, elle affirme même s'appeler Chloé. On a retrouvé Mia dans un vieux chalet au milieu de nul part. Que s'est-il passé dans ce chalet? Qui a enlevé Mia et pourquoi? Pourquoi ne se souvient-elle de rien?

    Chronique n°59 - Une fille parfaite

    Il va m'être difficile de chroniquer ce livre pour la simple et bonne raison que j'ai peur de trop en dire. Avant de lire Une fille parfaite je ne savais absolument pas de quoi ça parlait, je n'avais pas lu le résumé ni d'avis sur le livre. Ainsi, j'ai pu me plonger à l'aveuglette dans ce roman et j'ai pu être captivé dès le début. Je pense qu'il est préférable de ne pas trop parler de l'intrigue pour ne pas enlever de surprise.

    Comme je l'ai dit précédemment, j'ai été captivé dès le début du livre, l'intrigue commence assez vite et on se pose très vite pleins de questions. On découvre Mia à travers la parole de Colin qui va la kidnapper, on y découvre une jeune femme indépendante, forte et intelligente. On va ressentir sa peur fasse à ce qui lui arrive et face à la colère de Colin. On va également pouvoir suivre leur quotidien dans un vieux chalet au milieu d'une forêt en plein hiver. Au début Mia et Colin se détestent, Mia a peur de Colin et celui-ci éprouve un grand dégoût envers elle. Mais au fil des semaines, poussés par leur solitude, ils vont commencer à se rapprocher, à parler entre eux, à se confier et même à éprouver de la sympathie l'un envers l'autre.

    En parallèle, on suit l'enquête de l'inspecteur Gabe qui se retrouve chargé de l'enquête, c'est à lui de trouver Mia, la fille du juge Dennett et de sa femme Eve. Cette dernière est effondrée après la disparition de sa fille, elle ne peut pas compter sur le soutien de son mari, et trouve un peu de réconfort en parlant à Gabe tous les jours. 

    Dans Une fille parfaite, on se retrouve à deux périodes différentes. Certains chapitres racontent ce qu'il s'est passé avant la libération de Mia et d'autres chapitres sont centrés sur ce qu'il se passe après le retour de la jeune femme. J'ai trouvé intéressant ce mélange des deux périodes. Lorsqu'on voit Mia après son retour, son amnésie et sa souffrance on se demande ce qu'il y a eu dans le chalet et on a hâte d'arriver à la fin pour le découvrir. Parce que c'est à la fin que toutes les explications arrivent, le pourquoi, le comment, tout arrive dans les dernières pages. Tout au long du roman on se pose beaucoup de questions, on fait quelques hypothèses et surtout on attend. J'ai été très surprise à la fin, même si je m'étais attendu à certaines choses.

    Dès le début du kidnapping, on sait qu'il va se passer quelque chose entre Mia et son ravisseur. Être seuls dans un chalet pendant des semaines sans voir quelqu'un d'autre rapproche forcément deux personnes, même si celles-ci se détestent. J'ai beaucoup aimé voir l'évolution de leur relation. Une fille parfaite n'est pas qu'une romance, loin de là, c'est aussi une enquête pour retrouver Mia, pour savoir ce qui lui est arrivé et qui est derrière tout ça. Même après le retour de la jeune femme l'enquête ne s'arrête pas pour l'inspecteur qui est encore très présent dans la vie de Mia et de sa maman. C'est aussi un livre très émouvant, on ressent la détresse d'Eve, qui ne veut pas perdre espoir de retrouver sa fille, qui se reproche tous les jours de ne pas avoir été une bonne mère et qui ne peut même pas compter sur son mari qui n'a pas l'air d'être touché par la disparition de sa fille. En tant que lecteur, on se sent partagé entre le désir que l'enquête aboutisse et le désir que Gabe ne retrouve jamais Mia et Colin, cependant avec la construction en deux périodes, on sait dès le début qu'il va réussir à la retrouver. 

    La narration est original dans ce roman, puisqu'il est raconté par trois personnes à la fois, Gabe l'inspecteur, Eve la maman et Colin le kidnappeur. J'ai beaucoup aimé le fait que ce soit Colin qui raconte et non pas Mia, pour une fois on est dans la tête du "méchant" et non pas de la victime. De ce fait, on peut remarquer ses doutes, ses craintes, ses sentiments, les raisons de ce qu'il fait. On découvre que c'est malgré tout un homme sensible et attachant.

    Mia est le personnage central de ce roman, et à travers la parole de tous les autres personnages, on découvre que c'est une jeune femme intelligente, forte, attachante. Colin a au début une fausse image d'elle, pensant qu'elle a eu une enfance heureuse, pourrie gâtée par son père. Mais Mia a toujours eu l'impression d'être le vilain canard de sa famille, différente de sa sœur aînée, ne se sentant pas aimée par son père, dès qu'elle en a eu l'occasion, elle a pris son indépendance.

    Le style de l'auteure est très agréable et fonctionne très bien. On rentre vite dans l'histoire et le livre se lit vite et facilement. De l'amour mais sans les clichés des romans à l'eau de rose, une enquête bien dosée, de l'émotion et du suspens, Mary Kubica a réussi à me captiver de la première à la dernière page de son roman, et a même réussi à me faire pleurer à la fin.

     

    En résumé, j'ai complétement adhéré à ce livre. Prenant et agréable, Une fille parfaite est un livre avec de l'émotion et du suspens. Sa construction original est bien menée par l'auteur et très efficace pour nous mettre l'eau à la bouche. Des personnages attachants, sensibles et réels. Bref, je ne peux que vous le conseiller!

     

     

     

     

       << Pourtant, elle refuse de venir ici où il fait chaud. Je suppose que le bruit de mes pas la terrifie. Elle ne fait que cela. Écouter le bruit de mes pas, dans l'attente du pire. >>

     

     <<Il est dangereux de rester ici. Je le sait et elle le sait. Pourtant ma plus grosse inquiétude aujourd'hui, c'est de me retrouver un jour, sans elle auprès de moi.>>

     <<Le monde entier est calme. Tout est en paix. Je crois que je n'ai jamais connu une nuit plus parfaite de toute ma vie. Elle déclare qu'il semble impossible d'imaginer que quelque part, loin d'ici, des guerres font rage. Que des gens meurent de faim. Que des enfants sont maltraités. Nous sommes coupés de toute civilisation.

    - Nous sommes comme deux petites figurines dans une boule à neige de verre qu'un enfant aurait retournée.>>

     

     

     

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