• Deux secondes de trop

    Dans les années 70, Byron un petit garçon de onze ans apprend que deux secondes vont être rajoutées au temps. Cette nouvelle le terrifie, lui qui accorde une grande importance au temps et aux régularités de la vie. Byron sera perturbé par cette nouvelle qu'il ne comprend pas, jusqu'au jour où un accident va venir chambouler sa petite vie et celle de sa famille.

    Désormais plus rien ne sera pareil pour Byron, ni pour sa mère Diana qui va voir son destin bouleverser.

     Chronique n°84 - Deux secondes de trop

    Cela faisait un long moment que je voulais lire ce livre, mais comme pour beaucoup de livres qui me font envie, celui-ci n'a jamais intégré ma PAL, jusqu'à ce que je le trouve en bibliothèque et que je saute dessus. Avant de le lire, je ne m'attendais pas du tout à ce genre d'histoire, mais en le refermant je me suis rendue compte que c'est une bonne chose.

    Nous découvrons donc un petit garçon de onze ans vivant en Angleterre, avec sa mère et sa petite sœur ils sont heureux, son père tyrannique ne rentre que le weekend. Byron a un meilleur ami, James, Byron l'admire pour son intelligence, c'est d'ailleurs lui qui apprendra au garçon l'ajout des deux secondes au temps. En parallèle, on suit dans les années actuelles, un pauvre homme qui s'appelle Jim, il sort de l'hôpital psychiatrique où il a passé la majorité de sa vie, il vit dans une caravane et travaille dans un café. Au début, on ne comprend pas trop le lien entre ces deux histoires, mais l'auteure nous glisse quelques indices qui peuvent nous donner des soupçons. Il faudra attendre la fin pour en savoir plus et comprendre le lien entre les personnages, les époques et les événements. J'ai aimé ces deux intrigues et époques mélangées, ce petit suspens qui se révèle à la fin. Fin qui est d'ailleurs très belle et qui nous fait nous questionner sur le destin, à quel point il peut être cruel quelquefois.

    Ce qui suit l'accident a été prévisible pour moi, ce n'était pas d'une grande originalité mais j'ai apprécié la façon dont c'est venu petit à petit dans l'histoire. Néanmoins, je regrette que le livre soit si long à commencer, j'ai mis un temps fou à rentrer dans l'histoire et à être intéressée par celle-ci. De plus, il y a quelques longueurs qui auraient pu être éviter.

    L'ambiance du livre est assez morose et triste, il se passe des choses assez dur tout au long du livre mais je l'ai trouvé très beau, la fin met du baume au cœur et on peut le terminer avec une petite larme et un petit sourire à la fois. J'ai beaucoup aimé la relation qu'avait Byron avec sa maman, il l'admire et veut coûte que coûte la protéger, le petit garçon est encore jeune pour comprendre tout ce qui arrive et les conséquences mais il veut juste éviter que sa mère souffre. 

    Les personnages sont attachants, que ce soit Byron et Diana, mais aussi Jim. Celui-ci à l'air d'avoir eu un passé très difficile, interné plusieurs fois en hôpital psychiatrique, il en est ressorti avec des séquelles, comme ses rituels qui peuvent le faire passer pour un fou mais qui le rendent plus attendrissant aux yeux du lecteur. On ne peut qu'espérer qu'il s'en sorte, trouve des amis qui pourront l'aider à reprendre sa vie en mains.

    L'écriture de l'auteure est belle, comme une poésie. Si il y a quelques longueurs comme je le disais, l'écriture reste fluide. L'auteure nous fait ressentir cette ambiance présente dans la famille de Byron, la peur de la mère face au père, les craintes du petit garçon, le malaise dans certaines situations.

     

    Au final, ce fut une belle lecture avec une histoire intéressante, peut-être trop prévisible à certains moments, mais la fin relève le niveau. Des longueurs et une intrigue longue à arriver, il y a bien une centaine de pages qui aurait pu passer à la trappe. Mais des personnages attachants et une relation mère-fils très touchante.

     

     

         

    << Qui peut dire que le temps est réel, juste parce qu'on a des horloges pour le mesurer? Qui sait si tout progresse au même pas? Peut-être que certains événements reculent ou vont de côté.  >>

     

    << Il se dit qu'il est parfois plus facile d'écarter les erreurs qu'on a commises que de mobiliser l'énergie et l'imagination nécessaires pour les réparer.  >>



     

     

     

    « Le contratLes âmes vagabondes »

    Tags Tags : , , , , ,
  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :