Dans le présent, Diana et son époux Matthew sont en danger, en effet Diana est une sorcière et Matthew un vampire. L’union d’un vampire et d’une sorcière est formellement interdite et la Congrégation compte bien le leur rappeler. Pour éviter ce danger, mais également pour retrouver le manuscrit perdu l’Ashmole 782, les deux époux vont partir dans le passé, en 1591.

Si Matthew, ayant déjà vécu à cette époque, est heureux de retrouver des amis et de la famille qu’il n’avait pas vu depuis des centaines d’années, Diana est un peu perturbée par les différences dans la façon de vivre entre le XVIème et le XXIème siècle. Au fur et à mesure de leurs voyages en 1591 et de leurs rencontres, Diana va s’habituer à cette nouvelle époque et d’adapter à cette vie. Mais même en 1591, les dangers et les traitres ne sont pas loin, Diana va devoir essayer d’apprendre à utiliser ses pouvoirs de sorcière qu’elle ne comprend pas pour se protéger elle et sa famille.

J’ai vraiment été plus que ravie de retrouver Diana et Matthew et de suivre la suite de leurs aventures ! Si leurs histoires m’avaient transportées dans le précédant tome, ce fut encore le cas dans L’école de la nuit.

Dans Le livre perdu des sortilèges, j’avais trouvé que le début était long et qu’il y avait quelques longueurs, c’est malheureusement encore le cas dans celui-ci. En effet, on se retrouve dès le début avec une multitude d’informations, de noms, et de suite d’événements qui se sont déroulés avant que Matthew et Diana n’arrivent dans le passé. Le temps de s’habituer à la nouvelle époque est un peu long et il faut s’habituer à tous les nouveaux personnages qui arrivent presque tous en même temps. Cependant, plus l’histoire avance, plus on est embarqués dans celle-ci. Quelques longueurs m’ont un peu ennuyé, mais pour un roman de plus de 900 pages, c’est pardonnable. Encore une fois, on voyage à travers les pays, de l’Angleterre à la France, en passant par Prague.

L’histoire est je trouve plus intéressante ici que dans le premier tome, Diana et Matthew ont une mission et un but à accomplir, mais leur chemin sera semé d’embûches et de péripéties. Ils feront des découvertes et des rencontres incroyables. J’ai été très étonné lors de ma lecture du fait que la recherche de l’Ashmole 782 et la maitrise des pouvoirs de Diana ne prennent pas une place plus importante dans le roman, ces éléments arrivent assez tard et pendant tout le roman l’auteur joue avec nos nerfs en créant des complications dans l’histoire des deux époux. Ce que j’ai bien aimé, c’est qu’au début du livre, il y a quelques rappels sur ce qu’il s’est passé dans le précédent livre, de ce fait, même si quelqu’un lit L’école de la nuit plusieurs mois après le premier tome, il peut s’y retrouver. Les événements sont rappelés, les raisons de la fuite vers le passé son rappelées et même les liens entre certains personnages.

Tout comme dans le premier tome, on a énormément de références historiques, des personnages qui ont réellement existé. On a également des références à l’alchimie avec les travaux de Diana et de sa nouvelle amie Marie. J’ai trouvé néanmoins qu’il y avait plus de difficultés dans ce livre, notamment au sujet de l’alchimie, du manuscrit et de ce qu’il révèle, mais également au niveau des liens entre les vampires, et des conséquences sur le présent de ce que font Matthew et Diana dans le passé.

J’ai été contente de retrouver Diana qui est un personnage que j’avais beaucoup aimé dans Le livre perdu des sortilèges. Elle se retrouve dans une époque qu’elle ne connait pas et fait beaucoup d’effort pour s’adapter. Elle fait face à plusieurs situations difficiles et à chaque fois elle réagit de façon raisonnée. De plus, j’ai aimé la voir découvrir ses pouvoirs et apprendre à les utiliser. Concernant Matthew, il est différent du Matthew du présent, je trouve qu’on le connait davantage dans ce tome-ci que dans le précédent. Il est toujours aussi protecteur envers Diana mais également envers ses amis.

Le couple Diana/Matthew est plus uni ici, ils doivent se soutenir l’un l’autre, et même si ils se disputent plusieurs fois, ils sont toujours autant amoureux. Jamais ils ne vont douter de l’autre, et malgré tous les problèmes qu’ils vont avoir dans le passé, ils vont faire face ensemble, et c’est ça qui est la force de leur amour.

J’ai bien aimé le fait qu’il y ait quelques (pas beaucoup) chapitres au présent. Ainsi on pouvait savoir ce qu’il se passait pour les personnages qui sont restés au XXIème siècle, parce que même si Diana et Matthew sont les personnages principaux, je m’étais quand même attaché aux autres personnages et je voulais quand même savoir ce qu’il se passait pour eux.

Le style de l’auteure est toujours aussi riche et travaillé, il y a toujours autant de références. Pour autant, la lecture n’est pas barbante et difficile, a part dans les moments de longueurs, elle est fluide. Lorsqu’on est dans l’action et qu’on est intrigué, elle est même plutôt rapide. L’auteure arrive à nous captiver, aussi bien dans les moments d’actions, dans les moments romantiques que dans les moments plus intellectuels.

Je n’arrive pas à me décider sur quel tome j’ai préféré, d’un côté j’ai trouvé l’histoire plus captivante ici et le fait qu’on soit dans une autre époque était intéressant, d’un autre côté, il y avait plus de longueurs et je n’ai pas retrouvé le sentiment que j’ai eu dans le premier tome à chaque découverte.

Bref, encore un très bon moment passé grâce à Deborah Harkness ! J’ai plus que hâte de lire la suite et fin de cette histoire et savoir comment va se terminer l’aventure pour Matthew et Diana.

  ✵ << - Au commencement étaient l'absence et les désirs, au commencement étaient le sang et la peur, chuchotai-je.

- Au commencement était le livre perdu des sortilèges, répondit le Temps dans un écho venu des origines du monde et qui illumina les filaments bleus et dorés rampant contre les parois de pierre de la salle. >>

✵ << Tu es impossible. Cesse de t'inquiéter de ce que font les autres femmes. Sois toi même, extraordinaire.  >>

✵ << - Combien de temps dure une minute de vampire, alors? demandai-je en me blottissant sous son menton.

- C'est difficile à dire, murmura-t-il. Quelque chose entre une minute ordinaire et l'éternité.  >>

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Voici le lien vers ma chronique de Le livre perdu des sortilèges